Sarah Cacoub

J'allie les sciences sociales et naturelles pour interagir bénéfiquement avec ce qui m’entoure et les personnes qui y participent.Après l’obtention d’un diplôme d’ingénieure en géotechnique à l’Université Polytechnique de Grenoble (France) et deux années d’expérience en tant qu'ingénieur "assurance qualité-contrôle qualité" des travaux géotechniques sur des chantiers de construction dans différents pays nottament sur le continent asiatique, j’ai décidé d'ouvrir mes connaissances aux sciences sociales par une maîtrise en gestion de l’innovation sociale à HEC Montréal. Sensibilisée par les enjeux environnementaux de notre époque, j'ai tenté, dans mon mémoire de fin de maîtrise, d'analyser les limites physiques et économiques à la transition énergétique et les résulttas qui en découlent me fortifie dans la nécessaire réduction de notre consommation si on veut accomplir cette transition. Le 'quoi' est assez consensuel : réduire notre empreinte carbone. C'est le 'comment' qui diverge dans les débats actuels. Cela fait maintenant trois années que je m'investis auprès de Transition énergétique Québec, maintenant devenu le sous-ministériat à la transition énergétique du Ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles, afin de contribuer à mettre en œuvre les mesures du Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétique 2018-2023, que je crois très porteuses. Dans les prochaines années, j'espère que l'innovation sociale sera plus présente dans les plans de transition et que des théories telles que celle de la décroissance y seront abordées. Sur le plan de la gestion de projet et dans une approche d’économie circulaire, j’interviens dans la coordination des analyses de cycles de vie des différentes formes d’énergie appliquées dans les secteurs du transport routier et du bâtiment, afin d’acquérir de nouvelles connaissances et faire valoir la raison scientifique dans les choix énergétiques. J’interviens également dans la coordination de l’étude de potentiel technico-économique de la valorisation des rejets thermiques au Québec afin de cartographier les gisements thermiques et les besoins en chauffage.Plus récemment, et dans une approche d'innovation sociale, j’ai été mandatée pour mettre sur pied et soutenir la toute nouvelle communauté CoPex, la communauté de pratique en efficacité énergétique et réduction des GES de l’exemplarité de l’État. Je crois en son succès car je crois en la force du réseau et à sa mobilisation; l’approche terrain est une réponse concrète face à l’urgence d’agir. Rappelons que la priorité du Plan directeur est de faire croître les économies d’énergie dans tous les secteurs et l’institutionnel y joue un rôle clef.Je compte mobiliser mon énergie pour aider les membres CoPex dans leurs démarches pour atteindre les cibles dans le cadre de la lutte aux changements climatiques en gardant la communauté dynamique et en mobilisant les ressources nécessaires pour faire avancer les projets. De mon côté, je compte sur les membres de CoPex pour me partager les défis qu'ils vivent sur le terrain et me stimuler par leurs idées et solutions ingénieuses !